Politique

François Hollande : une communication pathologique

Et de 7 ! Septième bouquin dans lequel François Hollande se livre. Nous attendons avec anxiété les suivants. Étonnement, compte tenu de la "normalité" revendiquée, le Président de la République est un adepte de la parole compulsive...

Et de 7 ! Septième bouquin dans lequel François Hollande se livre. Nous attendons avec anxiété les suivants. Étonnement, compte tenu de la « normalité » revendiquée, le Président de la République est un adepte de la parole compulsive. Cette attitude s’oppose  à la théorisation d’un discours présidentiel rare et jupitérien de Jacques Pilhan conseillé en communication de François Mitterrand puis de Jacques Chirac. C’était une autre époque.

Désespérant !

Aujourd’hui,  il s’agit de saturer l’espace médiatique comme l’a « théorisé », par l’exemple, Nicolas Sarkozy. Au bout du compte, les Français sont 86% à ne plus accorder de crédibilité aux discours politiques (étude Makheia-Occurrence – Observatoire de l’Authenticité – novembre 2015). Et pourtant, les politiques tiennent toujours plus du même discours et récoltent donc toujours plus du même résultat. Ils sont inaudibles et s’en complaisent. Certainement une stratégie à moins que ce ne soit une pathologie. Peuvent-ils faire autrement ? Désespérant !

Revenons au pompier pyromane de l’Elysée. Une stratégie où l’on allume un incendie et son contre-feu. Il doit y avoir une logique interne. Les communicants du Palais ont certainement enfermé la formule magique dans un coffre bien verrouillé. Et quand la lourde porte s’entrouvre sort alors des « ça va mieux », « je suis prêt »… Faute de colonne vertébrale idéologique, Hollande enchaîne des communications en gros pointillés distillées à jet continu à une flopée de journalistes qu’il régale de ses audaces langagières. Un « Tournez manège » sémantique qui fait encore reculer, s’il en était possible, la crédibilité du discours et son corollaire l’inanité de l’action politique.

La martingale de la communication ?

Des milliers de SMS, des centaines d’heures de rendez-vous avec des journalistes, des propos en « off » à la pelle. Comme si cette profusion d’informations palliait l’absence d’une communication où l’écoute du pays, le respect de l’auditoire, la clarté et la précision du propos, le grand dessein qui sous-tend le récit national et permet de partager un sens commun avec les citoyens. L’absence de projet est comblée par l’hypertrophie des mots. Classique.

Sans mots

Hollande semble rechercher la martingale de la communication qui le fera rempiler en 2017. En attendant, il empile les déclarations éditoriales sur les magistrats, sur les footballeurs et quelques autres. Au vu de ce mépris pour la grandeur de la fonction présidentielle et donc pour ses administrés, nous pouvons nous demander s’il ne crédibilise pas le mépris symétrique pour ces « sans-dents » dénomination  dont il affublerait les plus démunis. Vrai ou faux ? En tout cas cohérent et plausible au regard de la communication pathologique qu’il répand à longueur de pages !

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